Saint Omer ogrody

Saint Omer ogrody, geografia, Laissez vous conter (FRA)

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Villes et Pays d’art et d’histoire
à la programmation de coupes et de
replantations (près de 270 arbres et
arbustes en 2005) afin de rétablir la
biodiversité.
En effet, elle est indispensable au
maintien d’une faune de plus en plus
variée que l’on peut apercevoir dans les
arbres et les pelouses (geais, piverts,
mésanges bleues, lapins, chauve-souris…).
Démonstrations des jardiniers, Rendez-vous aux jardins 2005.
Afin de conserver son caractère originel,
le jardin public est en site boisé inscrit.
Les arbres y sont classés et toute coupe
ou abattage doit être validé par l’ONF
(Office National des Forêts).
Conçu à l’origine, pour être découvert
au fur et à mesure d’un cheminement,
il se composait d’une grande variété
d’arbres de la région : sorbiers,
prunelliers, bouleaux, alisiers, frênes…
ainsi que d’autres essences remarquables
d’Extrême Orient ou d’Amérique qui
s’acclimatent aux températures du
Nord. L’ensemble constitue l’arboretum
identifié par des plaques disposées au
sol. On peut ainsi observer à l’entrée un
hêtre pourpre et un magnifique ginkgo
biloba, originaire d’Asie. Plus loin, des
cèdres du Liban, un frêne pleureur, un
paulownia, des séquoias…
Un espace aussi grand et diversifié est
ainsi le fruit d’un travail constant depuis
une centaine d’années où la tradition et le
savoir-faire se perpétuent de jardiniers en
jardiniers.
Dessin de mosaïcultures, service espaces verts.
Laissez-vous conter Saint-Omer, Ville d’art et d’histoire…
Saint-Omer appartient au réseau national des Villes et Pays d’art
et d’histoire. Le ministère de la Culture et de la Communication,
Direction de l’architecture et du patrimoine, attribue l’appellation
Villes et Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui animent
leur patrimoine. Il garantit la compétence des guides-conférenciers et
des animateurs du patrimoine et la qualité de leurs actions.
Des vestiges antiques à l’architecture du XX
ème
siècle, les villes et
pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité.
Aujourd’hui, un réseau de 130 villes et pays vous offre son savoir-
faire sur toute la France.
Actuellement, 5 personnes travaillent
à l’entretien, à la tonte, à l’élagage et
aux soins des animaux. L’ensemble des
30 000 fleurs est produit exclusivement
dans les 500m
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des serres municipales.
Le service des espaces verts assure donc
la pérennité du jardin mais aussi son
développement par la plantation de
nouvelles espèces. Il contribue ainsi
à faire du jardin public de Saint-Omer,
l’un des plus beaux et des plus originaux
parcs paysagers du nord de la France.
laissez vous
Conter
Le jardin public
Dessin de mosaïcultures, service espaces verts.
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Entrée
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Parkings
Renseignements, réservations
Office du tourisme de la région de Saint-Omer, 4 rue du Lion d’Or,
tél. 03.21.98.08.51 - www.tourisme-saintomer.com
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Mosaïcultures
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Statue de Louis Martel
La biodiversité du jardin n’est maintenue
que par l’intervention de l’homme.
D’après un constat récent, certaines
essences d’arbres du parc et notamment
celles de la région ont quasiment
disparu, étouffées par d’autres espèces
dominantes qui empêchent leur
renouvellement.
Pour y pallier, le service des espaces
verts de la ville a mis en place un plan
d’action avec le Parc Naturel des Caps
et Marais d’Opale et l’ONF. Il s’agit
d’un comptage des arbres et d’un
diagnostic de l’état sanitaire préalable
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Statue de Charles Jonnart
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Kiosque à musique
Service animation du patrimoine, chapelle de l’ancien collège des
Jésuites, rue du Lycée
tél. 03.21.88.89.23 - www.ville-saint-omer.fr
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Cascade
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Parc animalier
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Équipements sportifs
A proximité,
Amiens, Boulogne-sur-Mer, Cambrai, Dieppe, Laon, Lille, Noyon
et Roubaix bénéficient de l’appellation Ville d’art et d’histoire.
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Bastion Saint-Venant
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Passage du jambon (accès à la cathédrale)
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Demi-lune
Réalisation : service animation du patrimoine de Saint-Omer
avec le concours du service espaces verts.
Crédits photos :
Dessins des fortifications et plan : Ph. Rebergue
Photos 2 et 3 : coll. privée M. Engrand
Photo 7 : Société des Antiquaires de la Morinie
Autres photos : Mairie de St-Omer, service AP.
Les mosaïcultures.
Saint-Omer
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Fontaine
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Contre-garde
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Chemin couvert
C’est un jardin extraordinaire…
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Depuis le Moyen Age, l’art des jardins oscille entre la mise en valeur d’une nature
authentique et sauvage et une nature domestiquée, dessinée et travaillée.
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Parc paysager de la fin du XIX
e
siècle, le jardin public de Saint-Omer a été pensé
suivant ces principes tout en profitant des avantages du terrain…
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Les fortifications au XIX
e
siècle, avant le démantèlement.
Le pont rustique de 1898.
Louis Martel
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(1813-1892) et de Charles
Sous la végétation et dans les
aménagements paysagers, transparaissent
encore les fortifications ou leurs traces…
Au siècle suivant, Charles Quint les fit
remplacer par des bastions pentagonaux
qui permettaient de couvrir davantage
les angles morts (de tir) et de supporter
le choc des boulets.
Au XVII
e
siècle, face aux progrès de
la portée des canons, les ingénieurs
multiplièrent les « dehors », ces ouvrages
placés en avant de l’enceinte et des
bastions et séparés par des fossés.
Au-delà s’étendaient les glacis, vaste
terrain en pente douce vers l’extérieur
et sur lequel les assaillants étaient à
découvert.
Lorsque la ville fut rattachée à la France
en 1678, Vauban n’apporta que quelques
améliorations.
Face à lui se dresse sa contre-garde
en terre recouverte de végétation.
Après l’avoir longée, on aperçoit,
au sol et dans le mur du
rempart, les traces du moineau du
jambon
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(1857-1927), hommes
politiques audomarois et hommes d’État,
ministres, élus au Conseil Général, à
l’Assemblée Nationale et au Sénat, y furent
inaugurés en présence de personnalités
politiques françaises de l’époque.
Le jardin à la “française”.
L’entrée du jardin vers 1900.
Dès le IX
e
siècle, pour résister aux
invasions normandes, les premiers
audomarois creusèrent un fossé et
dressèrent une palissade de bois pour
protéger l’église Notre-Dame.
Au X
e
siècle, le comte de Flandre fit
élever une motte
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(dont l’escalier permet
d’accéder à la cathédrale).
En avant, une demi-lune
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était
fermée par une grille qui ouvre
actuellement sur l’allée du parc.
À proximité, se trouvait la maison du
jardinier, détruite en 1942 lors d’un
bombardement. Après guerre, on
remplaça cette entrée par une fontaine
monumentale de granit (baptisée par
les audomarois « la girafe »)
déposée dans les années 70, quand la
ville souhaita faciliter l’accès au jardin.
C’est alors que fut percé un passage
souterrain sous le boulevard Vauban et
que l’on aménagea, depuis l’enclos de
la cathédrale, l’escalier du bastion
du jambon
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, ouvrage
avancé en forme d’accent circonflexe
qui protégeait l’enceinte, a conservé son
corset de briques et son fossé en eau.
Au-delà, sur les anciens glacis dont ils
ont gardé le nom, des équipements
sportifs ont été installés.
En revenant dans le jardin « à l’anglaise »,
les dénivellations d’un ouvrage à
cornes
Au-delà, on pénètre dans le jardin
« à l’anglaise » ponctué d’une cascade
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Au XIX
e
siècle, la multiplication des
jardins publics correspondit à une nouvelle
pratique de la bourgeoisie qui cherchait
ainsi à reproduire le modèle aristocratique
de l’ancien régime. Conçu comme un
véritable parc paysager, le jardin public
de Saint-Omer devint dès sa création,
lieu de promenade et de loisirs pour les
habitants. De nos jours, il garde encore
cette vocation.
et d’une mare parsemée de petites
turqueries (maisons des canards) et
traversée par un pont rustique en béton
armé. L’ensemble fut achevé en 1898
par Etienne Peulabeuf d’Arras, spécialisé
dans ce type de travaux. En empruntant
ce pont, on accède au parc animalier
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dans cette première
fortification. Suite à l’extension rapide
de la ville, plusieurs enceintes
se succèdèrent. Celle du XIII
e
siècle, qui
fossilisa l’espace urbain jusqu’au
XIX
e
siècle, fut régulièrement remodelée
et adaptée aux évolutions militaires.
Ainsi à partir du XV
e
siècle, pour répondre
au développement de l’utilisation du
canon, les tours semi-circulaires furent
arasées pour servir de terrasse d’artillerie.
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, appelé le fort des Croates,
sont encore perceptibles. La mare aux
canards
Après la guerre de 1870, les fortifications
de Saint-Omer, devenues obsolètes,
furent déclassées. Il fallut attendre une
vingtaine d’années pour que la ville
reçoive l’autorisation de les démanteler.
Lorsque les travaux débutèrent en 1892,
le conseil municipal prit l’initiative de
conserver une partie du front ouest des
remparts, ainsi que les arbres ayant
poussé dessus, pour y aménager
un jardin.
François Ernest Guinoiseau, maître
d’ouvrage de la reconstruction urbaine
de Saint-Omer après le démantèlement,
fut chargé de sa réalisation et de la
conduite des travaux. Il suivit les
conseils demandés par la ville aux
techniciens de Lille : Messieurs Mongy
(directeur des travaux) et de Saint-Léger
(jardinier en chef). Commencé en 1893,
l’aménagement du parc se poursuivit
pendant une dizaine d’années.
Concert au kiosque à musique.
et à la maison aux oiseaux qui
agrémentent la promenade à l’intérieur
de l’arboretum.
En empruntant le jardin à la française au
pied du rempart qui sépare le jardin et la
ville, le promeneur découvre le bastion
Saint-Venant
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a été aménagée entre ses
deux cornes et un petit ouvrage défensif
a servi d’appui à la cascade.
Ainsi, une partie de l’arboretum a été
implantée dans les anciens talus des
fossés et sur les chemins couverts.
1896, avec une couverture en fonte posée
sur un socle de pierre dont certaines
provennaient des anciens remparts. Il
témoigne du développement de l’art du
mobilier urbain, florissant au début du
XIX
e
siècle. L’Ecole Nationale de
Musique et de Danse y donne encore
régulièrement des concerts.
Plus loin, s’étendent les parterres colorés
des mosaïcultures
Un jardin « à la française » fut
dessiné dans les fossés, entre l’ancien
bastion d’Egmont (comte Lamoral
d’Egmont, capitaine général de l’armée
de Philippe II d’Espagne) et celui de
Saint-Venant. Il présente une composition
traditionnelle de boulingrins (de l’anglais
bowling green : pelouse pour jeux de
boules), d’alignements d’arbustes taillés
et une fontaine en son centre
Dès 1932, le jardin fut protégé au titre
des sites inscrits (loi de 1931). A cette
époque, il était situé entre deux terrains
conservés par l’armée. Au nord, un
champ de manœuvre rétrocédé à la ville
après la seconde guerre mondiale afin
d’y construire un nouveau programme
d’habitat. Au sud, le stand de tir vendu
en 1959 à la ville qui y installa des
équipements sportifs dans les années 60
(piscine découverte et parcours sportif).
Ce terrain fut alors rattaché au jardin
public.
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.
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intégralement préservé.
1
16
3
(mosaïques florales
sorties de l’imagination des jardiniers).
C’est aussi là que des personnalités
locales furent célébrées. Les bustes de
14
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.
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L’escalier installé sur la contre-escarpe
conduit le promeneur vers l’esplanade
aménagée autour du kiosque à musique
pour les festivités
7
L’entrée vers 1950, “la Girafe”.
6
. Il fut conçu en
La cascade et la mare aux canards, au début du XX
e
siècle.
Les fortifications dans le jardin public aujourd’hui.
Jonnart
À l’origine, l’entrée du jardin
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